Soutenances •  mai 2023

Mémoires de Licence et Master 1

Les soutenances des semestres précédents, en mai ou janvier sont à l’adresse https://www.geoarchi.bzh/memoire/programme/AAAAMM, par exemple 202105.

La répartition des soutenances dans chaque journée n’est pas encore établie.
L’ordre d’affichage sur cette page ne correspond pas à l’ordre des soutenances.

Surchauffe en ville

Apolline Tual  •  Clémence Douguet  •  Rémy Hatton  • jury : Lionel Prigent  •  Jérôme Sawtschuk  •  Hélène Martin-Brelot

Suite à l’été 2022, qualifié “d’été le plus chaud jamais enregistré”, nous avons étouffé au cours des phases de canicule qui ont eu tendance à se décupler. La population urbaine à l’échelle mondiale croît d’année en année, remettant en question notre manière d’urbaniser les villes. L’urbanisation non maîtrisée, l’artificialisation des sols, la compétition entre les espaces est déséquilibrée, avec la nature qui perd systématiquement face à une ville coupable. Le constat des îlots de chaleur pose ainsi plusieurs problèmes : doit-on déserter les villes face à la montée des températures ? Quelles sont les répercussions socio-économiques sur les populations urbaines ? Ces interrogations posent la question du pourquoi agir et des répercussions à plusieurs échelles. Cependant, la population et les médias tant à pointer du doigt le réchauffement climatique comme la principale cause des îlots de chaleur. Cela indique-t-il un manque de communication sur le sujet ? Des villes telles que Brest, qui jusque-là ne se sentaient pas concernées par les îlots de chaleurs, commencent à évoquer le sujet et à l’intégrer dans leurs documents d’urbanisme. La végétalisation des villes, évoquée avant l’ère industrielle, peine à voir le jour malgré son caractère évident pour lutter contre la chaleur. D’autres solutions végétales, grises et sociales sont aussi mises en avant face à ce problème. L’enjeu actuel est donc de savoir si ces solutions vont s’intégrer dans l’urbanisation de demain.

L'urbanisme souterrain

Méline Josse  •  Romane Jacques  •  Naomie Heinry  • jury : Daniel Le Couédic  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Le manque de foncier est une problématique majeure, auquel de plus en plus de villes et métropoles font face. Aujourd'hui, le ZAN vient accélérer ce manque de foncier, en accentuant fortement la demande. De ce fait, dans un futur proche, nous aurons besoin d’innover de nouveaux modèles d’aménagement pour rendre notre territoire plus résilient. Plusieurs leviers existent à ce jour, tels que la verticalité du bâti. Le modèle « aérien » est très prisé par les aménageurs dans les villes mais peu s’interrogent sur le modèle souterrain. L’urbanisme souterrain, bien qu’il ait été largement théorisé dans les années 70, refait de plus en plus surface dans les réflexions d’aménagement depuis quelques années, en particulier dans les pays froids ou surpeuplés. En France, c’est un urbanisme peu développé, qui n’intervient qu’à des fins de transport, parking et d’usages techniques (eau, gaz, électricité). En quoi l’urbanisme souterrain pourrait être une alternative au manque de foncier dans les villes ?

Camaret-sur-Mer et son patrimoine maritime

Adèle Lucas  •  Lauren Poirier  •  Gwenc'hlan Drean  • jury : Frédéric Bioret  •  Nicolas Bernard  •  Erwan Glemarec

Le patrimoine est tout autour de nous au quotidien, sous différentes formes… Avec un attachement particulier à la mer en Bretagne, on va s’intéresser ici plus précisément au patrimoine maritime bâti et naturel souvent délaissé au profit de patrimoine “plus important”. On va donc étudier comment ce patrimoine est considéré et valorisé dans un territoire donné qui est celui de Camaret-sur-mer. Ce site, riche en histoire, nous permettra de mettre en lumière du gros patrimoine en passant par celui de moindre importance mais également par la mise en valeur du patrimoine naturel car le territoire d’étude est compris dans le Parc Naturel Régional d’Armorique et le Parc Naturel Maritime d’Iroise.

Patrimoine et modernité

Lilie Urfer  •  Maella Macé  • jury : Amandine Diener  •  Marthe Le Moigne  •  Jean-Jacques Morvan

Pour ce mémoire, nous avons décidé de découvrir et de travailler sur le thème du patrimoine et de la modernité. Nous nous sommes posé de nombreuses questions sur ce thème : comment peut-on sauvegarder et maintenir nos bâtiments d'intérêt patrimonial ? De quelle manière la reconversion peut - elle se faire ? Comment amener de la modernité et de l'attirance dans des bâtiments qui perdent leur attractivité ? Quelles visions ont les habitants sur la reconversion de ces édifices ? Pour cela, nous réaliserons un corpus d'anciens bâtiments d'intérêt patrimonial, mais auxquels leur utilité première a été modifiée tout en maintenant leur structure globale originale. Nous nous intéresserons à l’international et à ce qu’en France, il est possible de découvrir, d’analyser et d’étudier.

Les cités jardins

Oussama Gouargue  •  Nicolas Ansquer  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Erwan Glemarec

Notre mémoire traite des cités jardins et des écoquartiers. L’objectif du mémoire est de faire le lien entre ces 2 courants urbanistiques. Il est évident que les cités jardins d’Howard et les écoquartiers n’ont pas grand choses à voir. Cependant leur mise en pratique en France (concernant les cités jardins), n’ayant pas grand chose à voir avec le modèle original, semble avoir quelque point commun avec les écoquartiers. En étudiant l’émergence des 2 concepts et en observant leur évolution dans le temps nous essayerons de faire un lien entre les deux modèles. Nous ferons également une étude de la cité Ginglin (cité jardins) et de l’écoquartier Europe (écoquartiers) situé tous les deux à Saint Brieuc afin d’illustrer nos propos.

L'urbanisme Transitoire
Occuper l'entre-deux

Guillaume Verot  •  Juliette Brottier  •  Kilian Gueguen  • jury : Maïlys Créach  •  Marc Rousic  •  Lionel Prigent

Pour ce deuxième mémoire, nous allons réaliser une étude sur l’urbanisme transitoire. C’est une notion floue et nouvelle dans le champ de l’urbanisme, mais dont la forme existe depuis longtemps. Il s’agit d’une occupation légale et institutionnalisée qui participe à l’entre deux temps d’une zone en vue d’un futur aménagement. Des initiatives viennent occuper ces espaces vides (Friches, terrains vagues, rails abandonnés) à travers plusieurs types d’usages (culturel, logement, art, … ) et dont la participation citoyenne est mise en avant. L’urbanisme transitoire s’inscrit dans une temporalité limitée (généralement 3 ans) qui présente plusieurs intérêts mais qui laisse apparaître des enjeux (juridique, foncier, délais limités, notion de transition avec la question de l’après). Après avoir défini la notion d’urbanisme transitoire à partir d’une typologie des initiatives présentes en France, nous réaliserons une étude sur un cas précis qui est actuellement en cours ou terminé avec un travail de terrain. En parallèle, ce cas d’étude sera comparé avec un exemple d’urbanisme transitoire d’une échelle plus grande comme celui des Grands voisins à Paris.

Intégration du street art dans la ville en transit

Aëlig Goulhen  •  Pauline Gautier  •  Alexis Pasquier  • jury : Maïlys Créach  •  Daniel Le Couédic  •  Marc Rousic

Présentation du sujet : Depuis quelques années, les villes utilisent le street art comme moyen d’action afin de redynamiser son territoire, redorer l’environnement bâti ou encore redonner une nouvelle image à un quartier. Pour autant, la question de cette institutionnalisation nous intéresse particulièrement afin de ressortir différents leviers : mise en concurrence avec le street art illégal, restriction de la place des artistes à des endroits dédiés, contrôle leur art… La collectivité, choisit-elle les messages que les artistes déposent et fait-elle une différence entre les différents types d’art urbain ? La présence du street art à travers la rénovation urbaine et l’organisation d'événements et d’expositions par les puissances publiques, ne modifient-elles pas la population qui y vit et ne participent-elles pas à la gentrification des quartiers ? Le passé de l’art de la rue est d'autant plus une forme d’apport de culture et d’art aux classes populaires permettant la réduction des inégalités dans ce domaine. On aimerait alors se questionner sur la participation potentielle du street art dans la ville en transition face aux crises sociales et écologiques. De plus, la place du street art en ville et dans les aménagements nous interroge beaucoup notamment l’intégration de celui-ci dans son environnement. Nous voulons alors nous demander si l’art urbain s’intègre dans son milieu (harmonisation des couleurs, des formes) ou si c’est justement l’objectif des artistes de se démarquer et de frapper les habitants/usagers (perception). Comment le Street Art s’intègre dans son environnement et dans le contexte de “transition” actuel ? Questions posées : En quoi le street art peut jouer un rôle en faveur de la ville en transition ? Quels messages, la métropole et les acteurs publics veulent renvoyer à travers l’institutionnalisation du street art ? Quelles représentations les habitants en ont ? Quels sont les messages perçus ? Quelle est la place de la question sonore dans l’espace public ? Quels impacts ressortent de l’institutionnalisation du street art par les collectivités ? En quoi l’art urbain influence son environnement ? Mots clés : Street art, enjeux des villes en transition, harmonisation dans l’espace, institutionnalisation de l’art Territoires d’étude: Etude de cas de Morlaix communauté Exemples de Brest pour illustrer nos propos Méthodologie : Questionnaires à destination des habitants (perception des messages, représentations…) Entretiens avec des acteurs publics participant à l'élaboration de ces projets Entretiens avec différents artistes → Connaître leurs points de vue sur la prise en main des collectivités, les limites et les avantages de ces projets

la démocratie participative et logements sociaux

Lucien Genty  •  Marine Ollivier  •  Lenaïg Ropars  • jury : Maïlys Créach  •  Cédric Peinturier  •  Marc Rousic

La démocratie participative nous a intrigué, notamment dans la conception des logements sociaux. Nous souhaitons étudier la démocratie participative en règle générale, puis, plus particulièrement au niveau de la conception des logements sociaux. Nous allons étudier en quoi la démarche participative peut être un atout ou non sur la conception des logements en termes d’attractivité et d’écologie. Pour cela, notre mémoire reposera sur deux opérations : - L’opération Acadie sur Quimper. - L’opération du Quartier de la Gare à Morlaix. Nous allons ainsi procéder à des entretiens avec les acteurs principaux : - Maire/Élus - Architecte - Bailleur social - Habitant ayant participé à l’opération À la suite de ces entretiens, nous pourrons établir un diagnostic sur la démarche participative. Nous pourrons également déterminer les limites de cette démarche dans le but de conclure sur son efficacité.

JO de Paris, un modèle de renouvellement urbain ?

Julie Cahier  •  Pierre Dos Santos Oliveira  •  Blanche Pellen  • jury : Amandine Diener  •  Lionel Prigent  •  Erwan Glemarec

Nous allons étudier les jeux olympiques et les enjeux urbains qui en découlent. En effet, au regard des derniers évènements sportifs internationaux, dont la précédente coupe du monde s’étant déroulée au Qatar l’automne dernier, il se pose aujourd’hui la question du renouvellement urbain dans les constructions liées à ces événements. Cette question nous ramène à plusieurs volets de l’urbanisme moderne tel que l’écologie urbaine, le renouvellement urbain ou encore la sociologie urbaine. Notre objectif est donc de développer une réflexion quant à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (JO) de nos jours et les impacts qu’ils engendrent sur le territoire au sein duquel ils s’inscrivent. De plus, les prochains JO se déroulant à Paris en 2024, il nous semble nécessaire de le mettre en lumière en le comparant avec les précédentes éditions. Notamment, ceux de Londres car ces derniers partagent des caractéristiques similaires aux futurs JO de Paris. Nous attendons la réponse de Erwan Glemarec pour notre troisième membre de jury.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

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