Soutenances •  janvier 2023

Mémoires de Licence et Master 1

Les soutenances des semestres précédents, en mai ou janvier sont à l’adresse https://www.geoarchi.bzh/memoire/programme/AAAAMM, par exemple 202105.

Le programme est établi par journée. Les horaires sont susceptibles de modifications.
L’ordre d’affichage sur cette page ne correspond pas à l’ordre des soutenances.

Transformation de l’espace portuaire de Loctudy face à sa baisse d’activité

Baptiste Bargain  •  Rémi Dumez  •  Hugo Polverelli  • jury : Nicolas Boillet  •  Amandine Diener  •  Thomas Lamenca

Actuellement certains anciens ports de commerce ou de pêche sont en baisse importante d’activité, c’est pourquoi nous envisageons de travailler sur ce type de ports à plusieurs échelles avec l’exemple du port de Loctudy dans le Finistère Sud, représentatif de ce phénomène, qui possède des bâtis aménageables. En effet, ces ports sont soumis à une réduction de leur production de pêche due au manque de poissons de plus en plus accru. Parallèlement, le territoire connaît de nouveaux enjeux d’aménagements pour continuer son développement.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous orienter vers l’avenir de ces territoires qui peuvent devenir des opportunités d’aménagement et donc de redynamisation pour la commune. Pour ce faire, nous allons nous pencher sur plusieurs ports connaissant des situations similaires. Ainsi, nous contacterons des acteurs régionaux, départementaux et communaux qui sont gestionnaires de ces terrains et des bureaux d’urbanisme qui ont potentiellement déjà travaillé sur ce type de réaménagement. La réorganisation d’un port permettra la transformation de ces espaces vides occupés anciennement par la pêche en espace culturel et de loisirs avec ainsi l’aménagement des quais de pêches, en connectant tout cela au bourg. De plus, ces espaces vides, mal intégrés au paysage seront davantage mis en valeur. L’aménagement créera des services supplémentaires pour les habitants de la commune et à terme, le développement du tourisme patrimonial de Loctudy.

La reconversion du patrimoine religieux : Le cas du couvent des Ursulines à Morlaix.

Titouan Buttet  •  Hemza Chettibi  •  Kabeilan Jayabalan  • jury : Nicolas Boillet  •  Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan

La France est le deuxième pays européen ayant le patrimoine religieux le plus riche, après l'Italie. Témoin de notre histoire commune, il constitue notre héritage commun et fédère les générations autour "d'une identité". Entre les évolutions législatives, les différents leviers de requalifications, de lourd coût de rénovation, les outils d'aménagement et de réflexion, l'acteur public peine à s'y retrouver dans un domaine administrative et réglementaire complexe. L'enjeu de préservation et de reconversion du patrimoine religieux est d'autant plus majeur que les collectivités territoriales sont propriétaires de l'essentiel des édifices religieux. Dans un territoire d'art et d'histoire, le territoire Morlaisien est confronté comme de nombreuses communes françaises, au devenir de ces édifices religieux. Le Couvent des Ursulines, sujet de notre étude, s'avère un patrimoine emblématique au service des enjeux du territoire. Ce présent mémoire s'attellera à élucider la problématique suivante : Dans quelle mesure la reconversion d'un patrimoine religieux contribue à l'attractivité de son territoire ? Le cas de la ville de Morlaix.

Revitalisation et amarrage d’un quartier avec son environnement

Ferroudja Ben Si Amer  •  Ilias Sekfal  •  Oussama Abdelhafid Zoudji  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné

Les zones à urbaniser par priorité (ZUP) datant de 1958 avaient pour but de résoudre la crise du logement et d'aménager le territoire en modernisant la France. Cependant, la ZUP de Bellevue était conçue dans une logique de séduction, et non dans l’urgence. Elle s'est construite de manière progressive, se situant en entrée de ville. Le quartier dans ses débuts de création était animé par des commerces qui étaient sa principale source de vitalité, on l’appelait « Brest II ». La ZUP connait aujourd’hui un taux de vacance sans précèdent et une faible animation commerciale. Des projets tels que la restructuration du campus, la restructuration des centralités commerciales et le passage de la seconde ligne de tramway, ont pour objectif de changer l'image du quartier en s’appuyant sur la densité et la proximité domicile-travail. Ce projet vise également à réduire l'impact de l'automobile sur la ville et à connecter le quartier avec le reste de cette dernière. Le projet de la seconde ligne de tramway va participer à ces projets, en reliant la gare de Brest au CHU de la Cavale Blanche en passant par Bellevue. Le développement d’un urbanisme axé sur le transport en commun, demande un travail qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs. Cela rend la concrétisation d’un tel projet extrêmement mutualisable entre les différentes compétences pour sa bonne mise en œuvre. Notre étude va se concentrer sur la manière dont l'arrivée du tramway peut participer à l'organisation spatiale du quartier, et profiter de cette arrivée pour lui redonner une nouvelle animation commerciale, le relier avec son environnement avoisinant et mettre ses potentialités en avant.

La Bretagne, un potager au-dessus de la mer

Juliette Brottier  •  Blanche Pellen  •  Lenaïg Ropars  • jury : Lionel Prigent  •  Jérôme Sawtschuk

Nous avons choisi de parler des changements environnementaux qui amènent à repenser les pratiques et les cultures, notamment dans le secteur de l’agriculture et de l’adaptation du territoire pour appréhender les effets des changements climatiques.
Comment adapter les pratiques agricoles face aux changements climatiques à travers l’aménagement du territoire ?
Comment et dans quelle mesure l’aménagement peut-il intégrer le changement climatique dans les stratégies des territoires agricoles ? Quel est l’impact du changement climatique sur le rayonnement de l’agriculture en Bretagne (économique, bouleversement culturel, nouveau mode de vie, etc.) ?
Quelle agriculture demain sur le territoire breton ?

La Trinité-sur-Mer
Restaurer l’équilibre entre son ancien bourg et son port attractif

Nolwenn Desgranges  •  Pauline Gadbois  •  Sixtine Royère  • jury : Thomas Lamenca  •  Jean-Jacques Morvan  •  Lionel Prigent

Nous entendons redynamiser le centre-bourg de La Trinité-sur-Mer, en modifiant la dynamique des commerces de la commune, ces derniers étant principalement concentrés sur le port de plaisance. La commune de La Trinité-sur-Mer est située dans le département du Morbihan (56) et appartient à la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA).
Nous avons décidé de commencer par l’analyse du PLU en vigueur, afin de constater les normes actuelles, analyser les différents zonages, noter les règles qui concernent le centre-bourg, etc. Parallèlement il est également nécessaire d’analyser la répartition de la population ainsi que sa composition afin d’adapter le projet aux habitants. Dans un second temps nous voulons faire un recensement des commerces, pour constater leur concentration sur le littoral, puis réaliser une enquête auprès des habitants permettant de recueillir leurs impressions, envies et idées en ce qui concerne un potentiel réaménagement. Cette enquête nous aidera à comprendre les besoins des citoyens, afin de construire un projet répondant aux problématiques réelles actuelles. Il nous semble également intéressant de vérifier si certaines démarches ont déjà été entamées dans le même but que notre mémoire, soit la redynamisation du bourg. Certaines pistes de recherches nous semblent également intéressantes mais il est nécessaire de vérifier leur pertinence et leur utilité pour la construction de notre réflexion.

Reconversion d’une friche industrielle en entrée de ville
Cas du Merle Blanc à Brest

Pierre Duchon  •  Rania Kehar  •  Victor Le Gros  • jury : Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca  •  Hélène Martin-Brelot

Nous souhaitons travailler sur une friche industrielle qui était auparavant une usine à gaz appartenant à EDF (1841 - 1962). Cette usine est située entre la gare et le port, plus précisément au niveau du quartier du Merle-Blanc. Actuellement et pendant des années, cette friche a posé beaucoup de problèmes, en termes d’occupation du lieu ou de conflits d’usages entre les riverains et la métropole de Brest. Ainsi, nous souhaitons intervenir sur cette friche en trouvant un terrain d’entente entre les différentes parties prenantes tout en répondant aux nombreuses problématiques.

Les rives de Penfeld
Valoriser les patrimoines bâtis et naturels par l’aménagement d’un parc hospitalier

Karim Adem  •  Julien Carré  •  Léo Muller  • jury : Amandine Diener  •  Frédéric Bioret  •  Thomas Lamenca

Le centre-ville de Brest est fortement marqué par sa minéralité et par son manque d’espaces verts dans lesquels se rencontrer, se reposer, s’amuser et se cultiver. Les berges de la Penfeld, les ruines des anciens ateliers Riou-Kérallet, les blockhaus et la forêt protégée offrent un cadre exceptionnel et les habitants doivent pouvoir en profiter sans pour autant le dénaturer. Les aménagements architecturaux de reconversion des ruines et ceux concernant le paysage environnant seront conçus de manière sobre et biosourcée en préservant au maximum le patrimoine naturel et historique car ils profèrent l’originalité, la mémoire et la qualité des lieux. Notre réflexion et nos propositions d’aménagements sont l’occasion de rendre accessible et de valoriser la Penfeld encore mal connectée aux autres quartiers. Les futures projections de Brest Métropole (Penfeld 2050 par exemple) nous incitent à imaginer des aménagements profitant aux habitants tout en protégeant la biodiversité sous un angle ludique, culturel et économique. Ils seront une manière d’améliorer le cadre de vie des citadins et de valoriser le patrimoine naturel et historique brestois existant, tout cela dans une démarche de développement durable de la ville.

En quoi la Penfeld est-elle nécessairement à intégrer au cœur de ville de Brest ?

Pierre Dos Santos Oliveira  •  Oussama Gouargue  •  Romane Jacques  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Patrick Dieudonné

La ville de Brest s’est progressivement développée en suivant la continuité du littoral, la Penfeld et la rade. Nous avons constaté un écart d’attractivité entre les deux rives de la Penfeld : la première est axée sur la rue de Siam, artère principale de la commune et notamment du centre ville reconstruit, la seconde à l'image plus populaire.
En bordure de rivière, deux quartiers totalement différents sont réunis par deux axes de communication, le principal étant le pont de Recouvrance, support de toutes les mobilités urbaines (automobiles, vélos, piétons, tramway) ; Le second est le téléphérique (uniquement piéton), traversant la Penfeld et reliant le quartier de Siam et le quartier des Capucins (voisin de Recouvrance).
Après cette première constatation, plusieurs questions se sont posées à nous. La question des rapports sociologiques entre les deux rives est pour nous importante, l’idée étant de connaître le cadre de vie et de travail que propose chacun de ces quartiers afin de pouvoir les mettre en relation. La question du développement, qu’il soit économique, culturel, urbanistique, est pour nous un moyen de comprendre cette différence à la fois matérielle et immatérielle entre ces deux quartiers.

Le système des carrières
Quand la biodiversité y trouve sa place

Roxane Bleunven  •  Mathilde Buzulier  •  Valentine Gilles  • jury : Frédéric Bioret  •  Lionel Prigent  •  Betty Queffélec

3350. C’est le nombre de carrières que compte le territoire français en 2021. Ces espaces, ces cicatrices physiques dans un territoire, sont l’image d'une activité extractive encore bien présente et posant questions à différentes échelles. En effet, il est important de comprendre que la carrière ce n’est pas qu’un site, un trou béant dans le sol. La carrière fait partie d’un système qui se comprend et s’appréhende de différentes façons. Tout d’abord, la carrière, et donc le système auquel elle appartient, se comprend comme un objet défini. Défini aussi bien par sa morphologie que par son cycle de vie. Une carrière à une durée qui est mesurable et déterminée. Elle à un début et une fin, aussi bien encadré par la quantité de ressources disponible que par le droit et l’autorisation d’exploiter ces ressources. En plus de ce cycle temporel, le système carrière c’est également un jeu d’acteurs. Pour pouvoir gouverner cet espace, il existe une mécanique d’interdépendance entre le secteur industriel de l’extraction de matériaux et divers acteurs que sont le politique, le juriste, et l’habitant notamment. Ces acteurs, nous renvoient à un troisième système que l’on pourrait qualifier de système territorial, à une échelle plus large que le simple site. Cependant, dans ces acteurs, il en existe un qui se fait la voix d’une partie de ce “système carrière” et qui sera la base de notre réflexion. En effet, autour de la table vont également se présenter les associations de protection environnementale, de protection de la biodiversité, qui vont représenter l’aspect environnemental de ce système des carrières. La biodiversité est une partie intégrante des écosystèmes. Par ce fait, elle est une partie intégrante de ce “système carrière”. C’est donc à partir de ce postulat que notre réflexion se déroule. La biodiversité étant présente, il est intéressant de réfléchir à sa place dans ce système et de la manière dont elle est prise en compte par les différents acteurs dans ce contexte de carrière au système dynamique et aux limites définies.

La biodiversité à Brest Métropole

Nicolas Ansquer  •  Méline Josse  •  Adèle Lucas  • jury : Marthe Le Moigne  •  Lionel Prigent

Nous avons choisi le sujet de la nature en ville car en tant qu’étudiants en urbanisme, nous nous questionnons sur ses différents aspects : l’aspect juridique, économique, environnemental, sociologique. En effet, c’est un sujet d’actualité sur lequel nous serons sûrement amenés à travailler durant notre vie professionnelle.
● Concernant l’aspect juridique, nous nous interrogeons sur les autorisations, les règles ou encore les obligations qui concernent la nature en ville. A qui appartient la parcelle (propriétaire public ou privé) ? Quelles règles s’appliquent selon les projets ? Quelles sont les limites liées au patrimoine ?
● Ensuite, l’aspect économique, nous nous demandons qui finance ces projets? Les villes reçoivent-elles de l’aide de l’État par exemple ? Y a t-il un réel bénéfice à créer des espaces verts ?
● Pour l’aspect environnemental, y a-t-il vraiment un impact positif pour l’environnement et pour la santé des populations ? Quelle est la différence entre un espace naturel et un espace renaturalisé ?
● Enfin, pour l’aspect sociologique, quels sont les bienfaits des espaces verts sur les populations ? Les habitants ont-ils tous un accès égal à ces espaces ?
L’intérêt des personnes concernant ces espaces verts en ville nous interroge également. C’est pour cela que nous souhaitons mener des enquêtes auprès de la population sur le territoire donné. Voit-ils un besoin pratique ou psychique vis à vis de la nature en ville (promener son chien, “prendre l’air”, etc) ?
Pour répondre à ces questionnements, nous allons mener des enquêtes, des entretiens, nous documenter et observer. Pour le territoire donné, nous nous intéressons à la ville de Brest, l’échelle est encore à définir.

Le Zéro Artificialisation Nette
les déséquilibres territoriaux

Gwenc'hlan Drean  •  Naomie Heinry  •  Marine Ollivier  • jury : Thomas Lamenca  •  Lionel Prigent

Le sujet du ZAN nous intéresse particulièrement en raison de sa nouveauté, de sa complexité et l’impact qu’il aura sur le développement de nos territoires dans un futur proche. L’une des thématiques qui nous interroge le plus concerne l’approche du ZAN dans les espaces ruraux et les espaces urbains. En effet, aujourd’hui les décrets ne font que très peu de différence entre les différents territoires et les enjeux qui les traversent. C’est aux agglomérations et intercommunalités de se débrouiller. Plusieurs interrogations ont été soulevées.
• Dans quelle mesure peut-on continuer de développer les espaces ruraux sans pouvoir artificialiser ?
• En quoi le ZAN pourrait-il aggraver les inégalités territoriales ?
• Dans quelle mesure le ZAN pourrait-il engendrer un nouvel exode rural ?
• Quelles seraient les idées novatrices pour répondre aux nouveaux besoins des populations, engendrés par le ZAN ?
Nous avons choisi deux territoires : Brest-Métropole et Brignognan-Plounéour-Trez. Afin de commencer notre analyse, nous débuterons par une observation des deux territoires ainsi que des recherches bibliographiques, nous souhaiterions ensuite réaliser des entretiens avec des urbanistes pour avoir des avis professionnels et techniques, puis avec des élus pour recueillir leurs différents points de vue.

Quelle place pour l’enfant dans la ville ?
Une réponse par le cas des cours d’écoles

Ilona Dabin  •  Adrien Pommier  •  Jeanne Vanderzyppe  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier  •  Jérôme Sawtschuk

Les cours d’écoles occupent une grande partie des territoires urbains, les végétaliser permettrait de répondre à de nombreuses problématiques environnementales et sociales. De nombreux établissements en France et en Bretagne ont d’ores et déjà introduit ces projets dans leur agenda.
Cela permettrait notamment de lutter contre les phénomènes de chaleurs urbaines, qui est un phénomène de plus en plus important. C’est aussi un moyen de travailler en faveur de la gestion des eaux de pluie, en régulant l’écoulement et en luttant contre l’imperméabilisation des sols.
Cela permet de replacer la santé et le bien-être au cœur des préoccupations du projet et du développement des usagers.
De plus, face à la fermeture d’établissements scolaires au sein des villes, la question de la reconversion des locaux et des cours de récréation est un sujet à traiter.
Nous souhaitons inclure plusieurs acteurs pour avoir divers avis de personnes directement liés à la problématique : élus, parents, élèves, enseignants, associations. La prise en compte de l’avis et des besoins des enfants nous semble importante.
Ainsi, plusieurs questions se posent :
1. Comment repenser les cours d’écoles pour répondre aux problématiques environnementales et sociales ?
2. Comment utiliser la cour d’école comme terrain d’opportunités face aux enjeux climatiques et sociaux ?
Terrains d’études : Cour d’école à Brest métropole, études de cas de certaines villes, école fermée en reconversion.

Le handicap dans la ville

Astrid Garrec  •  Chloé Raulet  •  Eléna Ruaux-Le Divenah  • jury : Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot  •  Cédric Peinturier

Durant de nombreux siècles, la place des personnes en situation de handicap dans la société n’était pas une priorité. Depuis le XXème siècle, cette catégorie de personnes est de plus en plus intégrée par l’intermédiaire de lois qui ont été instaurées permettant son inclusion. La question de la place des personnes en situation de handicap dans l’aménagement s’est posée. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus envisager de concevoir un quartier sans prendre en compte des aménagements permettant l’accessibilité à tous. Ainsi, nous avons choisi de nous intéresser à la place des personnes en situation de handicap dans l'aménagement.
Comment un nouveau quartier peut-il permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap ?
À travers ce mémoire, nous souhaiterions aborder l’évolution des pensées envers les personnes dites handicapées. Ainsi que l’évolution des lois engendrant de nombreux bouleversements dans la façon d’aménager la ville.
Pour mener à bien ce mémoire, nous ferons appel à des acteurs de Brest métropole afin d’en apprendre davantage sur notre lieu d’étude et également pour rendre compte des normes adaptées aux personnes en situation de handicap. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour justifier nos propos. Notre projet pourrait s’orienter vers la conception d’un quartier innovant dit inclusif situé à la Fontaine Margot, quartier Saint-Pierre à Brest.

La maison de ville, une réponse aux enjeux de transition ?

Julien Landeau  •  Tanguy Rossolin  •  Anjela Tardivel  • jury : Thomas Lamenca  •  Daniel Le Couédic  •  Lionel Prigent

Pour répondre aux enjeux exposés par le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et réduire la tension du logement sur Brest, notre mémoire s’est porté sur le renouvellement urbain et la densification d’un quartier pavillonnaire de la métropole de Brest : Kerangall-Kérampéré. La maison individuelle incarne toujours l’aspiration des classes moyennes notamment depuis les années 1960-1970. Par ailleurs, Brest est une ville attractive mais n'arrive pas à contenir la perte de certains ménages (notamment les familles). Elles cherchent généralement un logement plus spacieux dans les zones en périphérie de la ville. A travers ce premier mémoire, nous avons posé les bases, d’abord en contextualisant les tensions liées aux logements, les mesures législatives mises en place pour répondre aux enjeux de transition. Ensuite, nous présentons un dispositif mis en place par Brest Métropole essayant d’y répondre. Enfin, Kerangall-Kérampéré est un territoire qui offre la possibilité de répondre aux enjeux de la métropole et aux questions de qualité de vie. Plusieurs scénarios sont possibles en mettant en valeur la maison de ville sous de nouvelles formes.

Se déplacer dans Brest Métropole

Aëlig Goulhen  •  Rémy Hatton  •  Maella Macé  • jury : Edna Hernández-Gonzalez  •  Lionel Prigent

Au cours de la réalisation de ce mémoire, nous souhaitons avant tout définir la couronne périurbaine de la ville de Brest et ses limites puis nous pencher sur le type de public concerné par les migrations pendulaires et pourquoi ce dernier ne privilégie pas les mobilités douces et les transports en commun dans leur déplacements journaliers. Après avoir établi ces points-là, nous voulons évoquer les solutions mises en place actuellement pour réduire la circulation automobile dans ce contexte et les bénéfices d’un réel changement de notre pratique des mobilités.
Toutes ces questions nous ont permis de formuler la problématique suivante : Comment s'organisent les migrations pendulaires entre la "couronne périurbaine" et le "pôle urbain" de Brest
Pour mener à bien ce mémoire nous avons pensé à contacter les agences, les communes et les associations qui sont touchées par les mobilités, afin de collecter des données. Puis d’élaborer, grâce à ces données, des cartes, schémas ou graphiques.

Le bien-être au sein des projets d’aménagement

Julie Cahier  •  Pauline Gautier  •  Lucien Genty  • jury : Amandine Diener  •  Lionel Prigent

Intéressés par les questions d’enjeux sociaux, de santé publique qui sont souvent laissées au détriment du caractère esthétique des bâtiments, nous avons décidé de former un groupe afin d’évaluer les conséquences de l’aménagement sur la santé et le bien-être des habitants. En effet, la praticité et le coût médiocre pour la construction de bâtiments, réalisation de projets sont préférés à la salubrité et le bien-être des habitants.
De plus, la situation du COVID ayant frappé ces dernières années a créé un chamboulement total de la définition du bien-être de chacun et a impacté la santé physique et mentale de la population. Une prise en compte de la santé mentale s’est faite ressentir notamment par l’augmentation de la fréquentation des psychologues depuis 8 ans et plus particulièrement depuis le COVID. D’autres conséquences nous prouvent que le bien-être est lié à l’aménagement. On remarque un impact inégal du COVID sur certains types de populations en fonction de leur logement. Ainsi, la sensation de bien-être peut être traduite par le lieu d’habitation et l’environnement bâti. C’est pourquoi, les urbanistes jouent un rôle extrêmement important dans la quête du bien-être de la population.
Autre point important qui nous encourage dans ce sens est le développement durable et l’enjeu écologique indiscutable. La pollution (étant l’un des facteurs principaux de la mortalité humaine) et la nécessité d’une transition écologique immédiate demandent d’allier urbanisme et développement durable au sein de la ville afin d’amener de la nature en ville et d’améliorer la qualité de l’air.
Le bien-être, lié à la satisfaction des besoins physiques demandent une certaine compréhension des réels besoins des habitants, que ce soit en les impliquant dans des projets urbains par la concertation citoyenne, les projets participatifs ou encore par la réalisation de questionnaires... Pour chaque aménagement réalisé il est difficile d’effectuer un accord général des citoyens et de les intégrer totalement. C’est pourquoi nous voulons réaliser une étude sur le bien-être des habitants en fonction de leur catégorie sociale, leur lieu de résidence, de leur propre définition du bien-être et de leurs besoins afin d’en tirer une idée générale et personnalisée de l’aménagement.

La gestion du risque face à la submersion marine dans les communes littorales

Alexis Pasquier  •  Apolline Tual  •  Guillaume Verot  • jury : Amandine Diener  •  Serge Suanez

En quoi la montée des eaux va-t-elle modifier l’aménagement des villes littorales ? Notre territoire d’étude est pour l’instant assez large. Nous comptons nous concentrer sur la situation du Finistère mais nous nous intéresserons aussi aux cas de plusieurs villes susceptibles d’être touchées par ce phénomène : Landerneau, Lacanau, Venise et Saint-Malo.
Nous comptons travailler sur les différentes possibilités d’aménagement des villes face à ce risque en prenant en compte les avantages et inconvénients de ces solutions. Notre étude concerne les enjeux de la montée des eaux sur notre société mais aussi l’impact sur la biodiversité.
A travers des études de terrains (notamment Landerneau) nous comptons mettre en relation les différents acteurs et enjeux, avec une analyse cartographique et morphologique de la zone ainsi que des entretiens avec des collectivités, des habitants et des professionnels du secteur urbanisme/littoral. Une partie de notre travail sera aussi consacrée à la recherche documentaire et scientifique pour appréhender au mieux notre sujet.

Agir à terre avant d’agir en mer

Kilian Gueguen  •  Lauren Poirier  •  Clémence Douguet  •  Lilie Urfer  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Jérôme Sawtschuk

Comment expliquer ce choix de sujet ? Tout d’abord par le cadre dans lequel il s’inscrit ; nous attachons une grande importance aux littoraux (d’un point de vue environnement et récréatif). Nous sommes aussi partis d’un constat alarmant : entre 5 et 13 millions de tonnes de déchets viennent chaque année polluer nos océans… En supposant que la mauvaise prise en charge ou le traitement de ces déchets pouvait en être l’origine, nous sommes venus à nous interroger sur le rôle de l’eau et des aménagements urbains dans cette problématique.
L’idée est de pouvoir retracer l’acheminement des déchets, de leur relâchement en ville jusqu’à leur point de chute final, l’océan. Ipso facto, nous parlerons tant bien de pollution visible que de pollution dite « invisible » (chimique, bactériologique, organique) et des effets qu’ont ces dernières sur nos littoraux. Notre cadre d’étude pourrait être celui de la ville de Brest et de sa rade (ainsi que le rôle joué par l’Aulne et l’Elorn). Néanmoins, nous pourrons encore prendre l’exemple d’autres villes pour détailler notre propos.
En résumé, notre priorité est pour le moment d’étudier comment la ville organise sa gestion de l’eau pour répondre à des usages variés (agriculture, eau de l’habitat) et tenter de proposer des solutions face à la diffusion des déchets et polluants (eaux de pluie et assainissement). Quelle sont enfin les moyens de maîtriser ces effluents urbains : mise en œuvre de déconnexion pour les eaux pluviales, d’augmentation des stations de stockage, d’amélioration de l’absorption d’eau… N’oublions pas que le changement climatique pourrait amener des intensités de pluies plus importantes à l’avenir.

Mosilana
La réhabilitation d’une friche industrielle comme vecteur d’inclusion

Baptiste Gautier  •  Simon Le Galle  •  Alice Lepeltier  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Nous allons réaliser une anthologie d’exemples de requalification de friches industrielles et des problématiques urbaines qu’elles soulèvent par une approche historique en utilisant différents matériaux : ouvrage scientifique, presse, paroles rapportés, représentation artistique et production écrite... Nous prévoyons aussi un dialogue avec des acteurs ayant réalisé de telle opération pour comprendre leurs idées/ inspiration originelles.
Afin d’une part de déterminer quelles sont les tendances dans la requalification des fiches industrielles et d’autre part d’identifier une typologie de friche pouvant s’appliquer à notre site d’étude : l’Usine Mosilana à Brno. Dans un second temps, nous tacherons par un diagnostic territorial de mettre en exergue les problématiques spécifiques au quartier dans lequel elle s’inscrit afin de déterminer des axes d’intervention pour notre projet du second semestre.

La transformation du stade Francis Le Blé

Anthéa Boniface  •  Antoine Cormier  •  Leticia Kaci  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Hélène Martin-Brelot

Enceinte accueillant aujourd’hui les matchs du Stade Brestois, le stade situé au cœur de Brest est voué à la destruction. Brest Métropole vise à donner un nouvel usage à cet espace. Par conséquent, nous souhaitons répondre à l’ambition de la métropole en proposant de possibles reconversions du stade. Tout en prenant en compte les enjeux climatiques et sociaux, nous travaillerons sur les questions d’habitat, d’espace public et d’offres de commerces et de services.
Nous commençons ce travail par une première grande question : dans quelle mesure la reconversion du stade Francis le Blé peut-elle s’inscrire dans le tissu urbain existant ?
Pour procéder, nous souhaitons établir un diagnostic territorial qui rassemble l’ensemble des données nécessaires à la compréhension du site. Par la suite, nous définirons les enjeux de la reconversion du stade. En prenant en compte les documents cadre de la métropole brestoise. Nous comptons aussi rencontrer différents acteurs tels que des associations, des habitants, le groupe de supporters du SB29 et des professionnels.Pour accompagner notre analyse, nous nous appuierons sur un ensemble de lectures scientifiques autour de l’urbanisme, de l’architecture et de l’écologie urbaine.

Reconversion d’une ancienne fonderie à Servon-sur-Vilaine

Emma Bertaud  •  Loïc Mathonnet  • jury : Amandine Diener  •  Patrick Dieudonné  •  Thomas Lamenca

Nous avons cherché un site en déprise ou abandonné, sur le territoire breton, en veillant à ce qu’il ne soit pas trop isolé de l’espace urbain. Nous nous sommes arrêtés sur la fonderie de Brisou dans la commune de Servon-sur-Vilaine à quatre kilomètres de Rennes.
L’objectif est de redonner vie à ce site en prenant en compte son histoire et son environnement. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’histoire de ce lieu en se basant sur les écrits le concernant (articles de journaux, livres, archives ...). Nous essayerons de comprendre pourquoi le site a connu une telle déprise, en allant à la rencontre des riverains et des élus. De plus, nous réaliserons un benchmarking afin de mettre en parallèle des espaces similaires qui ont été dans la même situation et qui ont connu un réinvestissement des lieux en changeant leur usage. Il faudrait aussi traiter les questions juridiques du site : que disent les documents d’urbanisme? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Faut-il conserver l’existant ? Peut-on conserver l’existant ?
Enfin il faudrait imaginer un projet qui redonnerait une vie au monument. Il faudrait envisager des travaux de rénovation/d’embellissement pour créer de l’activité autour et pour dynamiser le site. Il faudrait également créer du lien avec le tissu urbain tout en gardant les structures existantes des bâtiments pour garder une trace de l’histoire dans l’aménagement et le réinvestissement.

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