Étudier en Bretagne

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La Bretagne, un contexte exemplaire

Un peu de géographie d’abord. Bien sûr, si vous habitez Plouzané ou Spézet, l’endroit vous est certainement familier. Sinon, la carte vous montrera que Brest est presque à la pointe du Finistère, non pas face à l’océan, mais au bord d’une rade et d’un petit fleuve côtier, la Penfeld.
Ce bout du monde est pourtant loin d’être isolé. Brest est au centre d’une Communauté urbaine constituée depuis 1974 (Métropole depuis 2014) et d’un Pays de Brest qui compte aujourd’hui plus de 400 000 habitants. Vous viendrez de Rennes en 2 heures, de Nantes en 3 heures, de Paris en 3 heures 30 de TGV.

La Bretagne occidentale constitue un cadre exceptionnel pour les études et la recherche sur la dynamique des territoires et sur les politiques d’aménagement. La préservation de ses milieux naturels, landes, littoraux et marais, sans oublier l’océan, est une question permanente. Le patrimoine architectural des bourgs ou des campagnes a construit l’image — aujourd’hui un peu désuète — de la Bretagne rurale.
Mais la région est aussi faite de villes qui logent 87% des habitants : de Saint-Malo à Saint-Nazaire, en passant par Lorient et Brest, les reconstructions ont produit des formes urbaines inédites, dont la valeur patrimoniale est aujourd’hui reconnue.

L’Université offre pour sa part un contexte d’enseignement et de recherche particulièrement développé. Outre une position internationalement reconnue dans les « sciences de la mer », Brest est au cœur d’activités dans de nombreux domaines : médecine, biologie, électronique et informatique, alimentation, sans oublier les deux chaires en cours d’accréditation : Noz Breizh se consacre à la vie et à la ville nocturne et aux pollutions lumineuses, Care-Lieux s’intéresse aux effets sur la santé des relations entre la ville et l’environnement.

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Nature, espaces ruraux et littoral : un contact à préserver

La richesse des paysages n’est pas seulement faite pour la seule contemplation : ils sont le support d’une économie complexe qui, plus qu’ailleurs, est confrontée aux exigences de la crise écologique et climatique.

Le littoral nécessite protection et gestion précautionneuses, mais il est aussi à la base d’activités portuaires, d’utilisation des ressources alimentaires, de tourisme et de nautisme dont les structures et les usages se renouvellent.

Quant aux espaces intérieurs préservés, ils côtoient une agriculture parmi les plus performantes du monde, qui aujourd’hui doit cependant conformer ses performances aux exigences de gestion d’un environnement qu'elle a lourdement mis à contribution.

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Brest et son pays, laboratoire d’aménagement

Un territoire est aussi fait de celles et ceux qui l’habitent et définissent leurs espaces. À ce titre, l’histoire de Brest en a fait un véritable laboratoire.

Ville nouvelle du xviie siècle — créée alors pour être la première place forte du monde, et consolidée par Vauban —, elle témoigna de l’art urbain de son temps jusqu’à la seconde guerre mondiale. Son centre-ville a été largement reconstruit après 1945, et elle fut le champ d’expérimentations protégées aujourd’hui par un statut d'espace patrimonial remarquable, qui préserve ses paysages.

Brest, ces dernières années, a aussi ménagé une grande place à la mise en œuvre de projets urbains avec l’aide d’architectes et d’artistes renommés. Sa deuxième ligne de tramway, en construction, et le premier téléphérique urbain installé en 2012 transforment les pratiques de mobilité.

Enfin, et peut-être surtout, Brest est le moteur d’un pays de 400 000 habitants qui se développe en profitant des nouvelles ressources de l’intercommunalité et de la réinvention des procédures d’aménagement. Un réseau de villes comme Châteaulin, Landerneau et Morlaix contribue la vitalité de l’environnement proche de la métropole.

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Trente mille étudiants dans la ville

« Ce qui est bien, c’est que rien n’est joli », titrait Libération, dans un dossier spécial consacré à Brest. Faute d’avoir le pittoresque d’un village de pêcheurs irlandais, ou d’une « cité de caractère » avec colombages et géraniums, Brest a su trouver d’autres ressources. Elle est du reste Ville d’Art et d’Histoire depuis plusieurs années. Avec ses 30000 étudiants et un réseau associatif particulièrement tonique, elle ne manque ni d’acteurs ni de public pour une activité ininterrompue de loisirs, culturels ou sportifs, depuis la soirée d’accueil (offert par la ville de Brest à chaque rentrée) jusqu’au premier jeudi du Port qui annonce l’été.

Entre temps, les cinémas (festival du film court), les concerts au parc de Penfeld, les deux sessions d’Astropolis, la saison du Quartz ou les nuits du Mac Orlan peuvent rapidement détourner des études, surtout si l’on ajoute à ces programmes nocturnes une quelconque activité sportive ou nautique. La rade de Brest et ses clubs accueillent à peu près tout ce qui flotte ou qui plonge, et la météo manque rarement de souffle. Venez avec vos palmes, au cas où... Celles et ceux que l’eau inquiète pourront rester à terre : le stade du Bouguen est sous les fenêtres de l’Institut. Les ateliers des Capucins, immense place publique couverte et chauffée de près d’un hectare, est ouverte à toutes les fantaisies, du manège à l’escalade, en passant par le skateboard ou le cinéma, sous le regard stoïque du canot de l’empereur Napoléon III.

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